Le solstice d'hiver et son utilité pour déterminer les heures chez les anciens Arabes
Météo en Arabie - Le solstice d'hiver , connu sous le nom de solstice d'hiver, est le jour qui annonce astronomiquement le début de l'hiver. Ce jour est caractérisé par la période diurne la plus courte et la période nocturne la plus longue de l’année.
Ce que l’on entend par « solstice » est le changement dans la trajectoire apparente du soleil vu de la Terre, lorsque le soleil atteint ce jour-là son point le plus au sud dans le ciel de l’hémisphère nord, puis commence à se déplacer vers le nord. Pendant le solstice d'hiver, le soleil emprunte son trajet quotidien le plus court dans le ciel, brillant moins d'heures que le reste de l'année, c'est pourquoi les jours sont plus courts dans les régions de l'hémisphère nord.
Cependant, le solstice d’hiver n’est généralement pas le jour le plus froid de l’année. Les températures sont affectées par d'autres facteurs, tels que la situation géographique, les conditions météorologiques et la présence de couverture neigeuse. Mais après le solstice d’hiver, les températures commencent à baisser progressivement, atteignant leurs plus bas niveaux dans les semaines qui suivent, ce qui en fait la période la plus froide de l’année.
Il occupait une place particulière parmi les anciens Arabes. Ils utilisèrent ce jour, qui représente le jour le plus court et la nuit la plus longue, comme référence astronomique et temporelle pour organiser leur vie quotidienne et annuelle, et il contribua au développement de leurs sciences et connaissances.
La première étape : observation et documentation
Aux débuts de la civilisation arabe, l'observation directe de la nature et l'astronomie faisaient partie intégrante de la vie arabe, car ils remarquaient la durée du jour et de la nuit changeant au fil des saisons et observaient le solstice d'hiver comme un signe distinctif du début des changements saisonniers. Ils ont également réalisé que le solstice d’hiver était un tournant après lequel les jours commençaient à s’allonger progressivement, ce qui les a aidés à déterminer le début d’un nouveau cycle astronomique.
La deuxième étape : utiliser le cadran solaire
Avec le développement des outils astronomiques arabes, est apparu le cadran solaire, qui s'appuyait sur l'ombre projetée par le soleil pour déterminer l'heure. Le jour du solstice d'hiver , l'ombre est la plus longue à midi, ce qui a permis aux scientifiques de déterminer plus facilement midi. De même, au solstice d'été, l'ombre est la plus courte, faisant de ces deux jours une référence incontournable pour l'ajustement des calendriers.
La troisième étape : le développement de l'astronomie
De nombreux érudits arabes ont émergé et se sont appuyés sur des phénomènes tels que les solstices d’hiver et d’été pour développer l’astronomie. Parmi les plus marquants figurent :
- Al-Biruni : qui a étudié la relation entre le soleil et la Terre et a contribué au développement de calendriers astronomiques précis basés sur les solstices solaires.
- Al-Farghani : qui a documenté le mouvement et l'inclinaison du soleil, ce qui a aidé à comprendre les solstices solaires et à les utiliser pour déterminer le début des saisons.
- Ibn Al-Shater : qui a développé des outils astronomiques précis pour surveiller le mouvement des corps célestes et a profité du phénomène du solstice d'hiver dans ses calculs.
La quatrième étape : le bénéfice au quotidien
Organisation des saisons agricoles :
Le solstice d'hiver marquait le début de l'hiver, une période cruciale pour préparer les semis de certaines cultures comme les céréales.
En revanche, ils utilisaient le solstice d’été pour marquer la fin de la saison des semis et le début de la saison des récoltes.
Navigation dans le désert :
Les Bédouins comptaient sur la position du soleil et des étoiles pour naviguer dans le désert, car les solstices d'hiver et d'été étaient des références pour déterminer les directions.
Le rôle des solstices d'hiver et d'été dans les calendriers arabes
Les Arabes ont développé des calendriers basés sur le mouvement du soleil, comme le calendrier solaire hégirien grégorien dans certaines régions. Le solstice d'hiver servait de point de référence pour déterminer le début de l'hiver, tandis que le solstice d'été servait de référence pour le début de l'été. Ces calendriers permettaient d'organiser les activités agricoles et religieuses.
En utilisant les solstices d’hiver et d’été, les anciens Arabes ont démontré leur ingéniosité pour extrapoler les phénomènes naturels et les utiliser dans leur vie quotidienne et dans leurs sciences. Ces phénomènes furent les points de départ de leurs innovations en astronomie et en sciences du temps, et instaurèrent une renaissance scientifique dont les effets s'étendirent au monde entier.
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