Météo d'Arabie - Avec l'exacerbation des risques climatiques au cours des dernières décennies, les chefs religieux sont appelés à jouer un rôle dans le dossier environnemental, compte tenu de leur impact moral sur des millions de personnes, non seulement sur le plan spirituel, mais aussi dans leurs modes de vie et habitudes quotidiennes.
Alors qu'une génération de jeunes militants écologistes tirent la sonnette d'alarme, les institutions religieuses ont estimé qu'elles avaient la responsabilité morale de confirmer leur position sur la protection de la "création de Dieu" et de faire pression pour un monde plus égalitaire, dans lequel les pauvres ne supportent pas les conséquences désastreuses de l'incapacité des pays riches à contenir la dégradation du climat.
Sur la base de cette responsabilité, un symposium mondial s'est tenu le lundi 4 octobre au siège de l'État du Vatican sous le titre "Foi et science vers le Sommet mondial sur le climat (COP 26)", qui a réuni des experts du changement climatique avec des religieux des dirigeants de différentes religions, dirigés par le cheikh Al-Azhar au nom de l'islam, aux côtés du pape François, et des représentants de plusieurs confessions chrétiennes, des musulmans chiites, du judaïsme, de l'hindouisme, du sikhisme, du bouddhisme, du confucianisme, du taoïsme, du zoroastrisme, du jaïnisme, et d'autres.
L'organisation de ce symposium, supervisé par le pape François du Vatican, avait pour objectif de soutenir les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique, d'autant plus qu'approche la date du Sommet mondial sur le changement climatique, qui se tiendra au cours du mois de Novembre.
Voici le discours de Son Eminence Prof. Dr Ahmed Al-Tayeb, Grand Cheikh d'Al-Azhar, lors de sa participation au Sommet des Chefs Religieux sur le Changement Climatique :
Cependant, la question dépasse les limites de l'impact moral et spirituel, car les institutions religieuses officielles du monde entier sont tenues d'assumer des responsabilités économiques, logistiques et matérielles.
Les églises, les mosquées et les organisations caritatives peuvent être d'importants investisseurs dans les énergies alternatives. Elle est également tenue de retirer ses investissements des compagnies pétrolières et gazières et de faire des dons pour des projets environnementaux dans les villes et villages où elle est active.
Les chefs religieux ont souligné l'importance de sensibiliser aux défis sans précédent qui menacent notre "maison commune", et que " la foi enseigne le devoir de prendre soin de la famille humaine et de l'environnement dans lequel elle vit", puisque nous, en tant qu'êtres humains, "ne sommes pas maîtres absolus de notre planète et de ses ressources."
Les signataires ont formulé les recommandations suivantes pour le prochain sommet sur le climat à Glasgow au début du mois prochain :
Source : agences + sites de réseaux sociaux
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