À la lumière du changement climatique... l'Arctique est un gâteau et la Russie en divise les parts

2024-02-24 2024-02-24T15:57:45Z
طقس العرب
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فريق تحرير طقس العرب

Météo d'Arabie - La Russie considère l'Arctique comme un patrimoine précieux, le considérant comme une plate-forme pour réaliser ses intérêts et l'enseignant comme une source de richesse naturelle et d'énormes opportunités économiques. En effet, elle est le principal bénéficiaire de la région, divisant les terres selon les côtes environnantes, reflétant sa stratégie visant à tirer le meilleur parti des ressources arctiques.

Cependant, cette idée est compliquée par la nature imparfaite de l’Arctique, où de nombreux pays se disputent les ressources et où de longs traités frontaliers et des conflits relatifs aux eaux internationales. De plus, la CNUDM n’a pas clairement indiqué qui détient des droits souverains sur cette zone et ses ressources.

Alors que le changement climatique fait fondre les glaces, la Russie – le plus grand pays du monde s'étendant sur 11 fuseaux horaires – a réalisé que sa plus longue frontière s'étendant au-dessus du cercle polaire arctique était exposée. Cette situation a conduit à une réorganisation de la pensée militaire russe et à l’adoption d’une stratégie expansionniste majeure dans l’Arctique.

Le président Poutine a construit plusieurs bases militaires dans la région et a alloué des milliards de dollars pour créer une nouvelle route maritime qui aspire un jour à rivaliser avec le canal de Suez égyptien. Il a également appelé à étendre l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles potentielles de l'Arctique, notamment les chaînes de montagnes sous-marines censées contenir de vastes ressources inexploitées.

Depuis 2005, au moins 50 bases militaires de l’ère soviétique ont rouvert en Russie, dont 13 bases aériennes, 10 stations radar et 20 postes frontières.

En outre, la Russie a modernisé sa flotte du Nord, en modernisant un certain nombre de sous-marins nucléaires capables de lancer des armes nucléaires à longue portée. De nouveaux missiles dotés de vitesses hypersoniques ont également été développés et sont conçus pour échapper aux capteurs et aux défenses américaines.

La Russie dispose du plus grand nombre de forces stationnées dans la région arctique et mène également régulièrement des exercices tactiques dans cette région. Elle possède également la plus grande flotte de brise-glaces au monde, dépassant largement les navires des autres pays de l'OTAN. Le nombre de bases russes dans le cercle polaire arctique est plus de trois fois supérieur au nombre de bases de l’OTAN dans cette région.

Certains experts estiment qu’il faudra au moins dix ans aux pays occidentaux pour renforcer leur présence militaire dans la région afin d’affronter les forces russes. Cette supériorité militaire constitue un défi majeur pour l’OTAN, dans la mesure où la Russie peut gravement perturber les lignes maritimes vitales entre l’Amérique du Nord et l’Europe.

La Russie investit dans la construction de centrales nucléaires flottantes pour fournir de l’électricité et du chauffage dans toutes les régions, en plus de lancer un satellite pour surveiller le mouvement des navires.

La Russie a également développé la construction navale, en équipant une nouvelle flotte de 40 navires arctiques, dont des pétroliers, des navires de sauvetage et de soutien, en plus de 8 brise-glaces à propulsion nucléaire. Cela signifie essentiellement leur capacité à pénétrer l’épaisse glace polaire et à créer des chemins permettant aux navires marchands de passer facilement.

Dans le cadre de ces projets, la Chine construit plusieurs jetées chinoises dans le nord de la Russie dans des ports qui ne traitent pas de gros volumes de transport maritime, en plus de construire de nouvelles lignes ferroviaires pour desservir ces ports et de construire une ligne de 500 kilomètres pour relier Perm au Monts d'Orles jusqu'à plusieurs villes portuaires du nord.

Malgré les coûts énormes de ce projet, ils sont considérés comme faibles par rapport aux bénéfices attendus, puisque le projet devrait produire 25 millions de tonnes de pétrole d'ici 2025 et 100 milliards de tonnes d'ici 2030 une fois pleinement opérationnel.

Ce projet massif, caractérisé par son coût énorme, son ampleur et son impact futur qui affectera sans aucun doute l'avenir de la Russie et du monde, met en évidence les ambitions de Poutine de contrôler l'Arctique et met encore plus l'accent sur l'expansion territoriale de la Russie. Cela suscite les inquiétudes de nombreux pays, notamment les États-Unis, qui ont très tôt mis en garde la Russie contre toute progression dans ces projets. Les États-Unis ont rappelé à la Russie que la route maritime du Nord et le passage du Nord-Ouest sont utilisés comme voies de navigation internationales et ne sont pas soumis au contrôle exclusif de Moscou, même si une grande partie de cette route relève de la zone économique exclusive de la Russie conformément aux lois internationales.

Avant même que l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne modifie les calculs stratégiques de l’Occident, l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 avait de plus en plus alarmé ses voisins. Ces travaux ont montré que lorsque la Russie estime disposer de arguments suffisamment solides, elle n’hésitera pas à recourir à la force militaire pour atteindre ses objectifs, au mépris des normes internationales.

Lire aussi :

L’économie du changement climatique : malheurs pour les uns et bénéfices pour les autres

Le réchauffement climatique joue un rôle important en Russie

Les trésors glacés de l’Arctique… Quelle est la position de la Russie ?


Source : Al Jazeera

Cet article est rédigé à l'origine en arabe et a été traduit à l'aide d'un service automatisé tiers. ArabiaWeather n'est pas responsable des éventuelles erreurs grammaticales.
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