Lecture analytique : La situation de la saison des pluies en Jordanie est inhabituelle et critique, et seulement 20% de celle-ci a été réalisée malgré la fin de la première moitié du trimestre.

Météo d'Arabie - Le Centre météorologique d'Arabie a publié un nouveau rapport complet qui met en lumière la surveillance des précipitations en Jordanie, qui souffre d'une faiblesse grave et sans précédent et du manque d'accès aux dépressions hivernales intégrées malgré la fin de la première moitié de l'hiver. quart. Ce rapport aborde plusieurs aspects, dont les statistiques de performance pluviométrique, les raisons scientifiques derrière cette faiblesse inhabituelle de la performance pluviométrique, en plus de fournir une première vision des attentes pour la période à venir selon les dernières informations et données analysées.

Premièrement : évaluer la réalité et les performances de la saison des pluies 2024/2025 jusqu'à présent

Le Centre météorologique arabe a étudié les données du Département météorologique jordanien pour la saison des pluies en cours, qui ont été mises à jour jusqu'au 17/01/2025, indiquant que la saison des pluies souffre d'une diminution significative et inhabituelle des quantités de pluie censées être tombées d'ici cette période de l’année dans la plupart des régions du Royaume. Les mêmes données montrent que la plupart des régions du Royaume ne se sont pas approchées du total pluviométrique attendu, et que toutes les régions dans leur ensemble souffrent d'une faiblesse pluviométrique importante et sans précédent ces dernières années, la performance moyenne de la saison des pluies n'ayant pas dépassé 50% par rapport aux quantités de pluie qui étaient censées être tombées jusqu'à cette époque de l'année, alors que le pourcentage de ce qui a été réalisé jusqu'à présent au cours de toute la saison des pluies n'a atteint qu'environ 20%, malgré la moitié de la place.

Les spécialistes du Centre météorologique d'Arabie ont indiqué que les zones dans lesquelles sont concentrés les barrages en Jordanie souffrent d'une pénurie de pluie importante. Par exemple, la pluviosité à Irbid, Ajloun et Jerash a atteint environ 45%, tandis que dans la capitale elle était de 40%. %, tandis que les précipitations ont diminué de manière significative à Aqaba, Ma'an, Tafileh, Shobak et dans toutes les régions du sud, enregistrant des valeurs modestes comprises entre 2 et 30 %.

Les spécialistes du Centre « Météo Arabe » ont considéré dans ce rapport que ces chiffres et faits sont très dangereux et doivent être pris très au sérieux par tous les secteurs du Royaume, car ils représentent une réalité aquatique très préoccupante en plus d'un problème agricole et animal critique. Le rapport ajoute que cet événement climatique est un événement climatique sans précédent et qu’il ne s’est jamais produit avec une telle gravité depuis de nombreuses années, voire des décennies. Les spécialistes du Centre météorologique arabe ont également observé que la région n'a pas été exposée à des systèmes météorologiques hivernaux intégrés ou à des dépressions depuis le début de la saison hivernale, et que les conditions météorologiques dominantes sont comme si elles étaient encore en automne.

Deuxièmement : Les raisons scientifiques derrière la mauvaise performance de l’eau de pluie à Al-Murabbaniyah (pour ceux que cela intéresse)

Le rapport publié par le Centre régional « Météo arabe » de la capitale jordanienne, Amman, indique que la principale raison scientifique de la faible pluviométrie au Levant et en Jordanie jusqu'à la date de publication de ce rapport (17 janvier 2025) est la absence de dépressions hivernales intégrées et matures dans le bassin oriental de la mer Méditerranée. Cela est dû à la forme du système météorologique dominant dans l'hémisphère Nord, représenté par la présence d'un déséquilibre évident dans le système arctique sous la forme d'une pression atmosphérique croissante dans des régions importantes du pôle, bien que cela ne se soit pas reflété. , comme les années précédentes, dans les couches supérieures de l'atmosphère (la stratosphère), mais cela a eu un grand impact sur le comportement du courant-jet responsable de la répartition des conditions météorologiques, de sorte qu'il est devenu faible et fortement ondulé, ce qui a conduit à aux masses d'air polaires qui s'éloignent de leur patrie d'origine vers de grandes régions. Sur le continent européen et dans l’est des États-Unis d’Amérique, les températures ont été beaucoup plus froides que la moyenne dans ces régions. En effet, le rapport note que le comportement du vortex polaire cet hiver est vraiment étrange et inhabituel. Malgré la force du vortex polaire stratosphérique, cela ne s'est pas reflété dans les couches inférieures et il y a eu une séparation entre les deux couches. , ce qui s'est traduit par le fait que l'atmosphère est devenue plus extrême et turbulente.

Le rapport ajoute que ce phénomène météorologique (que l'on peut appeler distorsion du vortex polaire), qui s'est largement répété au cours des dernières années, peut être dû à de nombreux facteurs qui prévalent dans le monde en même temps et interagissent les uns avec les autres en produisant ce modèle météorologique, comme la prévalence du phénomène La Nina et les emplacements de... L'intensité des ondes de Madden et Julian (MJO) et son interaction avec le comportement et le mouvement des vents zonaux dans la stratosphère (QBO). Il ne fait aucun doute qu'il produit des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des inondations dans certaines régions et des sécheresses dans d'autres, et on comprend également comment il affecte les conditions météorologiques au Moyen-Orient, car le courant-jet polaire descend considérablement vers la périphérie de la région et stimule le courant-jet subtropical. Cela a conduit à la traversée des dépressions atmosphériques de manière atypique à travers la porte de l'Égypte et du nord-ouest de l'Arabie saoudite au lieu de la proximité de l'île de Chypre et de la Crète, ce qui a entraîné un manque de courant. événements météorologiques naturels. Cela est dû à des précipitations supérieures à la moyenne dans plusieurs régions d’Arabie Saoudite, d’autant plus qu’elles ont coïncidé avec le passage de la phase humide des vagues de Madden et Julian. À l'échelle mondiale, il convient de noter que cette tendance peut également être quelque peu liée à la survenue d'incendies en Californie, ce qui peut s'expliquer par la concentration de dépressions atmosphériques profondes vers l'est des États-Unis d'Amérique, accompagnées par des anticyclones dans toutes les couches. de l'atmosphère dans l'ouest des États-Unis d'Amérique, ce qui a conduit à l'apparition de sécheresses dans ces régions (y compris la Californie), en plus du fait que ces altitudes ont un impact direct sur l'activité de ce que l'on appelle les vents de Santa Ana en Californie, qui ont été parmi les principales causes d'incendies ( pour en savoir plus via ce lien ).

Troisième : attentes pour le reste du mois de janvier et aperçu des semaines à venir

Les dernières cartes météorologiques du Centre météorologique arabe indiquent que le temps devrait rester stable et les températures plus chaudes que leurs niveaux habituels au cours de la troisième semaine de janvier (jusqu'au 22/01/2025), et plus tard, c'est-à-dire au cours de la dernière semaine. et le reste de ce mois, l'air froid devrait s'approcher du Royaume, ce qui pourrait conduire à la formation de systèmes météorologiques et de dépressions près de la région du Levant et du Royaume, mais il n'est pas clair si ces systèmes météorologiques seront plus matures que ils l’étaient auparavant. En cette saison.

Même si les prévisions météorologiques mentionnées dans le bulletin trimestriel pour l'hiver 2024/2025 publié début décembre par le Centre météorologique arabe sont toujours positives, les systèmes météorologiques connaîtront une amélioration au cours du mois de février et une augmentation des risques d'arrivée de dépressions hivernales. dans le Royaume par rapport à la situation actuelle, d'autant plus que les indicateurs actuels suggèrent qu'il y a une reprise significative et accélérée (et elle a déjà commencé, mais ses effets prendront un certain temps) dans le système. Le vortex polaire et son retour au comportement hivernal habituel, ce qui pourrait avoir un impact positif sur la région, si Dieu le veut, sous la forme d'un retour au schéma normal des dépressions hivernales. Les prévisions pour les mois à venir sont disponibles via l'application Arabia Weather

Et Dieu Tout-Puissant est le plus haut et le plus connaissant

Nous demandons à Dieu de nous donner de la pluie et de ne pas nous décourager